Interview de Sébastien Peredes

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Sebastien Peredes, joueur du FU Narbonne depuis cet été et ancien croco en équipe réserve l'an dernier, revient sur son passé au club du Nîmes Olympique et sur son nouveau club.

 

Nîmes médiathèque : Bonjour et merci d'avoir accepté l'interview Sébastien. Avant de commencer comment vas-tu ?

 

Sébastien Peredes : Bonjour et merci à vous également. Je vais très bien merci même si j'ai hâte de retrouver la compétition ce week-end après plus d'un mois d'absence.

 

N.M. : Pour ceux qui ne te connaissent pas bien, peux-tu nous retracer ton parcours dans le football et les études ?

 

S.P. : J'ai joué au Nîmes Olympique dès l'âge de 5 ans. J'ai côtoyé les catégories des 14 ans fédéraux, 16 ans nationaux, 18 ans nationaux (où Sébastien a même été capitaine durant une saison) et enfin la CFA 2. J'ai également connu était sélectionné dans les 14 ans Ligue Languedoc-Roussillon avec qui j'ai passé une semaine à Clairefontaine. Depuis le début de saison, j'ai rejoint le club du F.U. Narbonne où je me suis installé dès le mois de juillet.

Pour ce qui est des études, j'ai obtenu le BAC STG au lycée Hemingway, il y a 2 ans. J'ai poursuivi par deux années de faculté à Vauban qui n'ont rien données par la suite.

 

N.M. : Alors, comment se passe ta "nouvelle" vie dans cette ville de Narbonne ?

 

S.P. : Mon intégration au sein du club de Narbonne a été assez facile car le groupe se trouve être très réceptif et très ouvert. Les dirigeants ont tout fait pour que je m'acclimate vite. La ville étant beaucoup plus petite que Nîmes, et jouant dans l'équipe première, tout le monde se renseigne et suit les résultats du club. Ce qui m'a bien aidé à m'adapter et m'intégrer à la population narbonnaise.

Pour ce qui est de la vie, seul et des tâches quotidiennes, j'avoue avoir eu un peu de mal au début mais je suis devenu un vrai homme de maison (rires).

 

N.M. : Pourquoi avoir décidé de rejoindre le FU Narbonne ?

 

S.P. : Quitter Nîmes et tout ce que ça comporte, c'est-à-dire la ville, le club, mes amis ainsi que ma famille à été une décision très difficile a prendre. Mais après 15 ans passés dans le club je ne voyais pas mon tour arrivé et je ne me suis pas entendu financièrement avec le Nîmes olympique. J'ai eu la chance de faire des essais à Nice et à Dijon qui n'ont malheureusement rien donnés et les quelques touches que j'ai eu en CFA n'ont pas été assez sérieuses. J’ai donc rejoint Narbonne dont le projet sportif semblait intéressant et où on me garantissait plus de temps de jeu. Aussi, le fait que le club me trouve un travail a beaucoup influencé ma décision et à incité ma famille à me pousser vers ce choix de vie que je ne regrette pas aujourd'hui.

 

N.M. : Et comment t'adaptes-tu au fait d'allier football et travail ?

 

S.P. : Sur ce point par contre, l'adaptation à été très difficile, il m'a fallut bien deux mois avant d'y arriver. J'ai eu beaucoup de moments de fatigues et cela s'est ressenti dans ma préparation ainsi que dans mes matchs amicaux qui ont été désastreux. Se lever à 6h du matin pour aller travailler me faisait très bizarre mais c'est le quotidien de tout le monde et au fur et a mesure du temps je m'y sus accommodé, et, heureusement, les matchs officiels ont été de qualités. 

 

N.M. : Qu'as tu ressenti pour la 4e journée de CFA 2 quand Narbonne s'est déplacé à Nîmes, avec une victoire 1-0 en plus ?

 

S.P. : Cette question est revenue plusieurs fois autour de moi. A Narbonne, les gens ne me parlaient uniquement de cette journée. Ça n'a pas été une journée facile pour moi et mes quinze premières minutes sur le terrain ont été très compliquées. J'avais peur de mettre des mauvais coups ou de faire mal a un de mes anciens équipiers. Cette victoire ne m'a pas fait plus plaisir que ça, je n'avais aucune revanche a prendre sur le Nîmes Olympique qui est le club de mon cœur et je suis particulièrement attaché aux joueurs encore présent. Malgré ce que les gens pensent, c'est l’équipe contre laquelle j'ai le moins apprécié de prendre des points.

 

N.M. : Quels sont tes objectifs personnels pour ton futur dans le football ?

 

S.P. : Je ne me suis pas encore réellement fixé d'objectifs personnels. J’espère faire une année complète en CFA 2 et, pourquoi pas, trouver un club a l'étranger, ce qui me tente vraiment... ou tout simplement retourner au Nîmes Olympique... je plaisante (rire).

 

N.M. : Revenons un peu sur la saison passée. Avec la réserve du Nîmes Olympique, vous finissez 3e de CFA 2 et finaliste de la Coupe Gard-Lozère. Ton bilan ?

 

S.P. : Le bilan collectif de l’année passée pour la réserve a été un bilan très satisfaisant. Beaucoup de joueurs comme Nicolas Benezet ou Malik Hsissane ont obtenu un contrat professionnel et ont pu intégrer l'équipe première très rapidement. Pour ce qui est du plan personnel, j'ai eu des hauts et des bas. Un début de saison sur le banc a cause des retombées des pros, une blessure au coude et une fin de saison titulaire. Mais avec un groupe comme le notre, où la bonne ambiance régnait, j'ai vécu une très belle saison.

 

N.M. : Qu'est ce qu'il te manque le plus depuis ton départ de Nîmes ?

 

S.P. : Ce qui me manque le plus depuis mon départ de Nîmes, je réponds sans hésiter mes amis. Même si ici les gens sont adorables, ils ont une vie de famille, des enfants, un travail, c'est donc difficile de se retrouver en dehors du terrain. A Nîmes, c’était tout le contraire, on était tous jeune ce qui nous permettait de pouvoir sortir, manger et rigoler ensemble en dehors du terrain.

 

N.M. : Suis-tu toujours les résultats du club ? Penses-tu l'équipe de National capable de remonter en Ligue 2 ?

 

S.P. : Bien sur que je suis toujours les résultats de Nîmes car j'ai 3 ou 4 bons amis qui jouent en équipe première. Je suis allé voir quelques matchs cette saison et je suis persuadé qu'ils ont le groupe pour remonter directement en ligue 2. Malgré leur mauvais départ, ils sont en train de redresser la barre et je leur souhaite de remonter au plus vite. C'est vital pour le club ainsi que pour la ville.

 

N.M : As-tu un dernier mot à faire passer à tes anciens coéquipiers ?

 

S.P. : (rire)... Alors... j'aimerais leur dire que je pense a eux quand je me lève à 6h du matin pour aller travailler et à la chance qu'ils ont de vivre entièrement de leur passion. Ne sortez pas trop en boite, travaillez dur a l’entraînement et ne lâchez jamais rien, je suis sur que pour certains, l'avenir est devant vous... Je vous oublis pas, même si j’espère finir devant vous avec Narbonne. 

 

N.M. : Merci d'avoir répondu à nos questions Sébastien. Nous te souhaitons une bonne saison et de la résussite pour la suite de ta carrière.

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